Comme chaque année, le quotidien économique et financier britannique The Financial Times publie toute une kyrielle de classements internationaux des écoles de management. L’un des rankings les plus attendus est celui des Global MBA, qui sort généralement fin janvier.
Après un millésime 2018 marqué par le recul de notre pépite française, l’INSEAD, de la première à la seconde place, l’année 2019 voit l’institution basée à Fontainebleau, Singapour et Abou Dabi chuter d’une nouvelle place. Si l’INSEAD s’accroche donc toujours au podium de ce palmarès, elle est désormais devancée par deux universités américaines, Standford et Harvard.
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Le dernier bastion d’excellence européenne perd ainsi du terrain dans un classement essentiellement trusté par les US : la moitié des business schools distinguées dans ce classement sont états-uniennes. A l’exception de l’INSEAD donc, les seules écoles du top 10 non-américaines sont la London School of Economics, qui figure à la 6ème place (5ème sur les trois dernières années) et la chinoise Ceibs, qui poursuit année après année son ascension.
La faute essentiellement aux salaires mirobolants et à l’augmentation significative de salaire constatée après la diplomation mesurée par l’étude pour les deux premières business schools du classement. A Harvard Business School comme à Stanford Graduate School of Business, le salaire de sortie après un MBA est supérieur à 200 000$ annuels bruts, ce qui permet aux alumni de doubler leur rémunération. Ces deux critères comptent l’un comme pour l’autre pour 20% dans la pondération adoptée par le FT.
Les écoles françaises présentes mais en retrait
Quant aux institutions de l’Hexagone, elles sont au nombre de 5 dans le top 100. Les Etats-Unis se taillant la part du lion, ce chiffre est loin d’être catastrophique au regard des autres pays européens notamment. Néanmoins, les écoles françaises ne trustent certainement pas les premières places : outre l’INSEAD (3ème) et HEC Paris qui prend tout de même la 19ème place, la troisième école française du classement, l’emlyon bs, n’est que 80ème.
Le classement des Global MBA du Financial Times (top 30)
